« Non à l’argent » une pièce de Flavia Coste
Mise en scène de Anouche Stebon

Aux côtés de Claire Nadeau, Julie de Bona et Philippe Lelievre, Pascal Légitimus nous parle de son rôle au sein de cette comédie.

Le pitch Richard, architecte fauché, réunit ses proches. Il a une révélation à leur faire, une déclaration d’amour. Il aime sa vie comme elle est, voilà pourquoi il renonce à toucher un gain de 162 millions d’euros au loto. Et oui, à quoi sert l’argent quand on a l’amour ?
Comment réagir quand on gagne au loto ? Une comédie implacable et cynique servie par Pascal Légitimus, Claire Nadeau et Julie de Bona qui revient au théâtre après le succès de la série TF1 « Le secret d’Elise ». 

La thématique de l’argent peu usitée au théâtre ces temps ci. Un thème fort toujours d’actualité. Les dialogues sont forts, émouvants, violents et drôles. Les personnages qui défendent chacun leurs positions par rapport au thème. Et les acteurs avec qui je joue sont formidables, nous sommes complices et ça se voit sur scène.

Le rôle n’était pas à préparer mais à comprendre. Qu’est-ce qu’il se passe dans la tête d’un type qui refuse 162 millions d’euros. Du jamais vu ni vécu, c’est un acte qui n’existe pas de nos jours, je dirai même que c’est indécent mais la problématique abordée dans cette pièce permet d’y réfléchir. Heureusement c’est une fable, donc une histoire inventée. Les spectateurs me détestent pendant 1h20 et les 5 derniers minutes ils pensent « peut être qu’il n’a pas tort ».
Il faut être sincère tout simplement pour faire croire à mon argumentaire. Je dirai même exalté. Un personnage à la fois drôle émouvant et surprenant.

Si cela m’arrivait, évidemment je ne réagirai pas comme mon personnage dans la pièce. Il y aurait tellement de choses positives à faire car autour de nous la précarité est toujours aussi présente hélas. Et puis produire, investir dans des œuvres artistiques porteuses de sens. En somme faire le bien autour de soi. Car comme dit le proverbe : si l’argent ne fait le bonheur et bien rendez le! !!
Ou encore on n’aura jamais assez d’argent pour faire mourir quelqu’un d’autre a sa place. Donc on est tous à la même enseigne car un riche, c’est un pauvre avec de l’argent.