Sept ans après la sortie de son dernier album « Des roses et des orties« , Francis Cabrel s’est arrêté pour deux jours au zénith de Toulouse dans le cadre de sa tournée « In Extremis Tour« . Complet depuis des semaines, ce sont près de 13 000 personnes qui se sont donné rendez vous pour retrouver « l’enfant du pays ».
L’opinion de La Luciole
Ce samedi soir, le zénith de Toulouse affiche complet.
Il est 20 heures, les lumières s’éteignent. En première partie, nous avons le plaisir de découvrir Laurent Lamarca. A mi chemin entre chanson française et pop rock, armé de sa guitare et de son harmonica, Laurent a su séduire le public et nous embarquer dans son univers.
Cinq chansons pour nous surprendre et nous charmer, effet réussi !
Longue pause. Trop longue pause.
Il est près de 21 heures quand Francis Cabrel entre, ENFIN, en scène.
Un joli décor, quatre musiciens, et pas mal de guitares.
Tout en sobriété le concert démarre par les chansons de son dernier album « In Extremis ». Il faudra attendre un peu pour retrouver les tubes que tout le public attend.
Quel plaisir de fredonner avec lui « La Corrida », « Je t’aimai, je t’aime et je t’aimerai » ou encore « Octobre ».
Quatre choristes le rejoignent sur scène. Quatre grandes voix. On reconnait Julia Sarr, qui accompagnait Christophe Mae il y a quelques années.
Monsieur Cabrel s’essaie ensuite à quelques pas de danses, ou plutôt quelques déhanchés timides. Sa nouvelle passion. L’expression corporelle.
Quelques notes d’humour et de partage avec le public. On peut y reprocher de manquer d’interaction avec les gens présents ce soir là. Pas de mots sur Toulouse. Très peu d’échanges. C’est dommage.
Les moments les plus réussis sont les plus simples. Francis Cabrel et sa guitare. Rien d’autre. On imagine le plaisir qu’il doit ressentir quand les 9000 personnes présentes ce vendredi soir reprennent avec lui les refrains de « Petite Marie », « L’encre de tes yeux » et « La dame de haute Savoie ».
Le concert peut durer des heures, à la fois rock, à la fois plus blues. Guitare voix ou accompagné de ses choristes. On savoure.
Il est près de 23 heures quand la fin du show arrive. Un rappel. Puis deux. La salle attend LA chanson. Malheureusement, elle ne fait pas partie de la set-list.
Francis Cabrel, il est intolérable de ne pas finir votre spectacle par « Je l’aime à mourir ». Votre guitare, et Nous. Petit loupé. Dommage.
Le concert se termine et un petit sentiment de frustration est présent. Un manque de fantaisie. De naturel. Un concert un peu trop précis, trop préparé.
Mais on ne retient au final qu’une seule chose. La belle standing ovation, amplement mérité, pour un artiste qui n’en fini pas de nous faire rêver par sa voix et ses mélodies.
Bravo Monsieur Cabrel.
Actuellement en tournée en France.
Réservations ici.
Rencontre avec Laurent Lamarca :
Si tu devais te définir ?
Je suis Laurent Lamarca, chanteur de folk en français. Je suis lyonnais d’origine mais j’habite Paris depuis quelques années. Je suis fils de musicien amateur, ce sont mes parents qui m’ont transmis l’amour de la musique et l’envie de la partager avec mon prochain !
Évoquer Toulouse ?
C’était la première fois que je mettais les pied sur le sol de Toulouse ! On m’en a très souvent parlé comme une ville très vivante et chaleureuse ! J’ai eu peu de temps samedi pour appréhender la ville mais j’ai senti un belle atmosphère, et en rentrant du zénith à l’hôtel, j’ai eu l’impression que ça ne fait pas semblant de faire la fête ici ! ( J’aime bien ça !) J’espère que j’aurais l’occasion d’y séjourner un temps !
Quels sont tes plaisirs dans la vie ?
Avant tout j’aime la musique et la partager (la scène et les rencontres avec d’autres passionnés) ! Je suis aussi un féru de cuisine ! Disons que tout ce qui a rapport de prêt ou de loin à la terre et à l’humain me prend au tripes ! La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie !
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