ERA, le groupe mythique des années 2000, est de retour avec un spectacle extraordinaire, véritable voyage musical hors du temps, porté par son créateur Eric Levi et ses 30 chanteurs et musiciens.

20 ans après le triomphe de son premier album, ERA se prépare à vous éblouir à nouveau avec un spectacle incroyable qui vous plongera dans un univers fascinant où la puissance de la musique et la beauté des voix se mélangent à merveille dans un décor médieval / héroic fantasy éblouissant.

ERA a vendu plus de 12 millions d’albums à travers le monde et n’avait à ce jour jamais donné de concert en Europe.

A l’occasion de son passage au Zénith de Toulouse le 30 novembre prochain, Eric Levi, fondateur
du groupe ERA, a gentiment accepté de répondre à nos questions.

Zenith de Toulouse 
Samedi 30 novembre 
Horaire : 20H30 
Billetterie : www.box.fr

 

Bonjour M. Levi, pouvez-vous d’abord nous préciser quel est votre votre rôle exact au sein du groupe ERA et comment est né ce projet il y a une vingtaine d’années aujourd’hui ?
On va dire qu’ERA est un peu mon nom d’artiste, il n’y a pas de groupe à proprement parler au départ.
C’est d’abord un projet solo, mais il est vrai que n’étant ni chanteur ni choriste j’ai construit une équipe autour de moi. J’écris la musique, j’écris les paroles, je réalise les albums et les vidéos… Je suis donc totalement investi sur ce projet mais j’ai également constitué une chorale et je me suis entouré de musiciens avec lesquels je tourne d’ailleurs aujourd’hui.

Pour cette première tournée, à quel genre de show le public peut s’attendre ? Et pourquoi avoir attendu si longtemps pour proposer un spectacle en France ?
Je vais d’abord répondre à la deuxième question. Bonne question d’ailleurs !
Si vous voulez, dès le départ c’est vrai que ce projet a eu un énorme succès, et il aurait sans doute été plus facile de remplir tout de suite de très grandes salles. Mais vous savez, avant de faire ça, j’avais un groupe de hard-rock aux Etats-Unis, j’ai tourné avec des groupes comme Black Sabbath ou AC/DC, et c’est vrai qu’à l’époque j’avais une notion du live qui était très puriste, et comme sur mes albums par moment j’avais plus de 80 voix, pour moi c’était forcément un peu compliqué…
ERA ce n’est pas un 
projet simple, il y a beaucoup de monde, pour cette tournée nous sommes une trentaine sur scène, chanteurs et musiciens. J’avais bien rencontré des producteurs à l’époque, mais ils n’étaient sûrement pas assez ambitieux, et voulaient faire trop d’économies.
Et puis après ce sont les aléas de la vie aussi… Je regrette un peu de ne pas l’avoir fait plus tôt, mais ce qui est génial aujourd’hui c’est que je suis entouré d’une équipe de production extraordinaire chez Live Nation France, ils sont très enthousiastes par rapport au projet et ne sont pas pressés d’avoir une rentabilité immédiate sur quelques concerts. Ca nous a permis de construire un très beau spectacle je crois.

Sinon, vous avez raison, je pense en effet que les gens qui viennent voir ERA ne savent pas exactement ce qu’ils viennent voir. Nous avons fait un concert à Paris en avril, et je le dis très modestement, les gens ont adoré le show, il ne nous laissaient plus partir, on peut dire que ça a été un triomphe.
Mais je crois qu’ils ne s’attendaient pas du tout à voir ça. On plonge dans un véritable univers heroic fantasy médiéval, et aujourd’hui mon feeling un peu personnel est qu’il y a 20 ans, à la naissance du projet, j’étais un peu isolé dans mon petit monde (rires), il n’y avait pas encore eu “Game of Thrones” ou la trilogie du “Seigneur des anneaux”, tous ces grands films, ces grosses séries.
Aujourd’hui tous ces 
univers sont devenus très populaires, je suis dans cette mouvance-là, il y a donc un véritable écho culturel et le public est ravi.
Après à priori les gens qui achètent des billets pour le concert d’ERA sont des gens qui aiment le projet, après ça ne signifie pas qu’on ne puisse pas les décevoir, mais je pense en l’occurrence qu’ils seront très heureux.

 

Comment avez-vous procédé pour choisir dans tous vos tubes les titres qui composent la setlist du spectacle ?
Déjà j’ai refait tous les arrangements des morceaux, il s’agit de versions assez différentes de celles des albums, mais pas complètement non plus pour ne pas que les gens soient déçus et s’y retrouvent.
J’ai essayé de trouver une dynamique, il y a un fil conducteur dans la couleur de l’arrangement, quelque chose d’un peu tribal qui fait que la musique a pris en puissance. J’ai conçu ça un peu comme un vrai opéra rock, entre la musique, le décor et la puissance des voix. Ça s’est fait assez naturellement finalement, mais bien sûr il a fallu faire des choix.

Quel est votre sentiment à l’idée de vous produire en France prochainement pour cette tournée ?
Je suis vraiment très heureux. C’est de là que le projet est parti, nous avons une véritable fanbase et c’est génial de le faire ici.
On fait d’abord une première tournée des plus grandes villes de France, et après, d’ici un an, on va rajouter d’autres villes, c’est d’ores et déjà en discussion. On prévoit également de faire des festivals l’été prochain et ce que j’aimerais beaucoup également c’est faire des évènements spéciaux, au château de Carcassonne par exemple, des endroits qui sont visuellement totalement raccord avec le projet.
J’aime d’ailleurs beaucoup cette région de Toulouse, vous n’êtes pas loin du pays cathare.
J’ai composé le premier album dans un château, qui n’était pas un château cathare, mais pas très loin non plus, près de Collioure. Je crois d’ailleurs que les toulousains aiment beaucoup Collioure non ? (rires).
Et puis mon premier clip a été tourné au château de Montségur qui est un haut lieu du catharisme, je suis donc super content de venir à Toulouse, car tout est vraiment parti de là-bas.