Le temps d’une soirée, le public découvrira un concert pensé sur mesure, exceptionnel et interactif qui ravira tous les fans du programme télé de France 2.

Chaque date est une incroyable fête autour de la chanson française. Le public se retrouvera au coeur du plus grand karaoké de France où les plus grands tubes populaires seront interprétés par les Zikos et leurs Maestros préférés.

Chaque spectateur pourra chanter et s’amuser, certains seront même invités à monter sur scène pour jouer aux côtés des plus grands Maestros.

Magali Ripoll, figure emblématique du programme, chanteuse et musicienne, est aux commandes de cet incroyable spectacle musical. Son humour, son originalité, sa personnalité, sa connaissance de la scène et de la musique en font la maîtresse de cérémonie idéale.

A l’occasion du passage de la tournée à Toulouse le 28 octobre 2022 au Zénith de Toulouse, elle nous fait quelques confidences …

Magali, pourriez-vous vous présenter aux gens qui ne vous connaissent pas ou qui ne vous connaissent pas autant qu’ils le pensent ?

Il vaut peut-être mieux qu’ils ne me connaissent pas si bien que ça ! (Rires)

Alors je fais partie des musiciens (Les Zikos) qui accompagnent les candidats dans l’émission NOPLP (N’Oubliez Pas Les Paroles sur France 2) depuis 15 ans, puisque je suis là depuis le début. Je suis musicienne, chanteuse, je joue du clavier, de l’accordéon, je chante. Parallèlement à ça j’ai un parcours de musicienne accompagnatrice d’artistes en tournée, en studio, et j’ai aussi un spectacle « seule en scène » … je fais plein de choses différentes.

Et il se trouve que pour transposer cette émission sur le spectacle actuellement en tournée, je suis devenue l’animatrice du show. Nagui qui est l’animateur de l’émission m’a confié l’animation du spectacle. Il m’a offert ce cadeau.

« N’oubliez pas les paroles se donne en spectacle », c’est quoi exactement ? Qu’est-ce que cela donne transposé sur scène ?

Alors c’est un jeu télévisé bien sûr, mais il y a des choses qui ressortent énormément et que Nagui sait très bien mettre en valeur justement dans cette émission, notamment le côté spectacle vivant, musiciens en live.  Il y a quelque chose de très vivant, vibrant, et tous ces points sont exacerbés, poussés pour que ça devienne un spectacle vivant à part entière. Ce qui n’a pas été si compliqué que ça finalement puisque l’on a pris l’essence même de cette émission pour la mettre sur scène.

Donc ça ressemble à un concert géant, il y a beaucoup de medleys, de chansons… Cela peut même par moments s’apparenter à une comédie musicale, car il y a de « l’acting » entre les personnes qui sont sur scène, autant les musiciens que les Maestros (qui sont des candidats émérites de l’émission).

Et par-dessus tout ça, c’est un karaoké live géant puisque toutes les paroles de toutes les chansons chantées tout au long du show sont affichées sur les écrans et le public peut participer, chanter.

C’est une grosse fête en somme ?

Oui c’est ça, c’est une grande fête, c’est interactif. Au cœur de ce show, à deux reprises, il y a la mécanique du jeu NOPLP qui est insérée, avec la voix de Cruella, plein de petites choses, et je fais monter des personnes sur scène, qui en ont envie, qui ont envie de venir se mesurer aux Maestros et les affronter dans une ambiance bon enfant…

Les gens sont timides, ou sont-ils nombreux à vouloir monter sur scène ? Parce que c’est impressionnant dans un Zenith.

Il y a de tout, c’est ce qui est marrant. Tout le monde se donne à fond. Je suis dans la salle pour repérer les candidats, avec « l’aide de Cruella » qui me parle à l’oreillette … Et c’est très drôle parce qu’on a des profils très différents. Parfois on a des personnes qui ont passé le casting plusieurs fois ou même qui ont déjà participé à l’émission, qu’on a retrouvé sur scène ou dans le public… Donc certains qui sont très à l’aise, surprenants. Il y en a parfois qui se donnent à fond dans la salle…et qui, au moment où je m’approche d’eux, me disent « non non non je ne veux pas y aller !», ce qui est très amusant. Bien sûr nul n’est forcé, je ne prends pas quelqu’un qui ne voudrait pas monter sur scène. Il y a ceux qui rentrent dans leur coquille quand j’approche et dont la famille, la petite amie, les copains…les désignent « si si prenez le » … Il y a ceux qui sont impressionnés, ceux qui se sentent comme chez eux…. Il y a tous les profils, c’est ce qui est chouette . Et comme généralement ce sont des gens de la région dans laquelle on se produit, le public est à fond derrière eux !

Comment est-ce que cela ça se passe pour les Maestros ? Est-ce difficile pour eux ? Ce ne sont pas des artistes professionnels et c’est une sacrée prestation.

Aaaah on les a fait bosser !!! (Rires)

On les a fait bosser dur, et ils ont mis du cœur à l’ouvrage. Même si parmi eux déjà, dans le haut du classement des maestros, beaucoup chantent bien. Margaux, Caroline ou Hervé sont irréprochables déjà au niveau du chant. Concernant Hervé, niveau aisance scénique, n’en parlons pas ! Il fait des chorés de dingue, il se lâche dans tous les sens, et en plus il est hyper généreux sur scène. Il embarque tout le monde ! Margaux s’est vraiment lâchée sur scène, elle adopte des attitudes scéniques qui sont très intéressantes, Caroline chante très bien et tout le monde est dans une attitude de fête. Mais sous tout cela il y a beaucoup de travail. D’ailleurs une des choristes de l’émission est leur coach vocal, elle est chargée de les guider, de les faire travailler. Margaux, Caroline et Hervé sont avec nous tout le temps, sur toute la tournée, Arsène est souvent avec nous aussi, mais ponctuellement viennent se greffer en plus d’autres Maestros qui, géographiquement, ont la possibilité de nous rejoindre, et qui ont un emploi du temps qui le leur permet. Ceux-là par contre bossent toute la journée, toute l’après-midi de leur venue avec nous, et franchement il y a zéro faute. De très bons élèves.

Est-il prévu que la tournée soit prolongée ?

Pas pour l’instant. Peut-être cela dit…on n’est pas à l’abri. Mais c’est vrai que c’est un gros spectacle, une grosse logistique, nous sommes très nombreux sur scène, une vingtaine, il y a une structure technique énorme qui est mise en place, on a aussi chacun d’autres actualités a côté, sans oublier le temps pris par les enregistrements d’émissions. Ça se reproduira certainement, mais pour l’instant ce n’est pas inscrit sur le planning.

Quels sont vos projets à vous ? il y a actuellement les émissions, la tournée…un planning déjà chargé…

C’est vrai. J’ai mis une web série en ligne cet été, que j’ai co-produite et co-écrite, sur la musique et le cinéma, un peu humoristique. Je suis en train de travailler à l’écriture d’une autre saison de cette web série. Je vais reprendre mon « seule en scène », un spectacle  humoristico-musical  « Radio Active », pour lequel on va retravailler l’écriture, parce que cela fait un moment que l’on n’a pas tourné avec. On est donc en train d’établir le planning pour partir sur 15 dates avant l’été. Il est aussi prévu que je rejoigne une pièce de théâtre qui est en train de se monter, et j’en suis très contente.

Un nouvel exercice !

Exactement, et je travaille là-dessus.

La notoriété d’une quotidienne, est-ce dur à gérer ? Les gens doivent être ravis de vous voir « en vrai ».

Oui justement, c’est là que ce n’est pas difficile. Je (et quand je dis « je » en fait je parle au nom de tous les musiciens et compagnons qui sont avec moi, parce que je fais avant tout partir des « Zicos »), donc « on » a un capital sympathie acquis d’avance. Parce que moi je ne suis pas chroniqueuse dans une émission, à donner mon avis. On est là pour faire la fête, distraire les gens. C’est gagné dans le sens où l’accueil est très chaleureux. Bon après il peut arriver sur les réseaux que je me fasse dégommer …mais ce n’est pas grave, peu importe, ça me fait rire plus qu’autre chose. Mais l’accueil, lui, est vraiment sympathique. Cela dit moi je n’ai pas de notoriété, j’ai une visibilité. Je ne me trimballe pas dans la rue avec mon accordéon et une perruque orange, une pancarte qui dit « je suis Magali ». Au contraire je fais tout pour passer inaperçue. Pourtant parfois certains me reconnaissent et je leur dis « vous être très fort ». Parce qu’avec la capuche, la casquette, pas maquillée, les cheveux en vrac, habillée comme un sac…comme le moment ou j’emmène mes enfants à l’école le matin (rires), ce n’est vraiment pas beau à voir ! Je leur dis « vous êtes vraiment très très très physionomistes ».

Mais voilà ça se gère très bien c’est très cool. Et c’est là justement qu’il ne faut pas tomber dans le piège ! Malgré ce fameux capital sympathie acquis d’avance, dont on est conscient et que l’on a la chance d’avoir, il faut séduire le public, c’était notre vrai challenge à nous sur ce show. Ce n’est pas parce qu’on fait les kékés à la télévision, que c’est rigolo, qu’il y a des paillettes que c’est gagné. Les gens paient une place, c’est du vrai spectacle, tout le monde se donne à fond et il faut que le public soit ravi à la fin. C’est là qu’est le piège. Mais jusqu’à maintenant on a rempli notre mission et c est un cadeau énorme que l’on reçoit à chaque fois : cet accueil, cet engouement du public. C’est énorme pour nous.

Et je termine toujours par cette question : quelle est la question que l’on ne vous pose jamais en interview et à laquelle vous auriez aimé répondre ?

« Est-ce qu’un jour je vais arrêter de faire ce métier »

Et donc ? Vous allez arrêter un jour ?

Dans plein de métiers on prend sa retraite, et ce serait marrant qu’on me pose cette question. Parce que moi j’avais toujours dit « oh la la moi j’ai envie de kiffer je n’ai pas envie d’attendre d’être grabataire pour arrêter de travailler ». Parce que même si je m’éclate dans mon boulot c est quand même du travail et parfois j’ai envie de ne rien faire ! (Rires) Mais en même temps …non ! Parce que ma vraie nature c est d’être hyper active et j’ai tellement envie que l’on ai besoin de moi et que l’on me donne des trucs à faire. Et donc je n’aurai pas pensé, (je vais bientôt avoir 44 ans quand même, je suis une femme « un peu mûre » -rires-), donc je n’aurai jamais pensé quand j’avais 20 ans que je pourrais encore autant m’éclater et avoir envie de continuer. Ça fait quand même 30 ans que je fais ça… Je n’aurai pas pensé que ça m’épanouirait autant, même encore plus, maintenant.

 

Merci beaucoup à Magali Ripoll !

Interview réalisée par Karine.

« N’oubliez pas les paroles se donne en spectacle » le vendredi 28 octobre 2022 à 20h30 au Zénith de Toulouse

Réservations : Box Office

Le « questionnaire karaoké » » de Magali Ripoll

Quelle est votre « chanson à 20 000 euros » ?  Celle que vous connaissez par cœur !

Allez …si on me faisait chanter « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion je connaitrais !

La plus dure ?

Pour moi c’est « Emmenez-moi » de Charles Aznavour. Non pas les paroles, parce que maintenant les chansons de Charles Aznavour sont dans les mémoires, mais le débit, la vitesse à laquelle il sort le texte…pour moi c’est très dur. Avec l’accordéon par dessus j’arrête de la chanter celle-là… (Rires)

La chanson que vous auriez aimé écrire ?

Aaah …. « Si j’étais un homme » de Diane Tell ou alors « Dites-moi » de Michel Jonasz

La chanson « sur votre drôle de vie » ? (Celle qui vous définirait)

« Je ne suis pas parisienne » ! J’en ai plein que j’adore et que je chantonne mais à chaque fois qu’on fait celle-ci dans l’émission, les copains, le bassiste notamment, me disent « elle te va bien cette chanson, c’est toi qui aurait dû la chanter »

La chanson qui résumerait la tournée ?

« C’est la fête » de Michel Fugain. Parce que c’est vraiment ça, c’est un moment de fête, pour le public et pour nous aussi. Ce n’est pas une représentation à laquelle assiste un public, non le public est impliqué dedans et nous, on y est à fond …

Réservations : BOX OFFICE

36 rue du Taur – Toulouse

05 34 31 10 00

www.box.fr